Hormis mes courts, si, contrairement à mon habitude, je ne poste plus au jour le jour mes productions, je poursuis mon chemin.
杲
L’essentiel de mon temps est consacré aux recherches requises pour mettre en page et éditer un premier livre consacré au Hyakunin-Isshu.
杲
Le reste à poursuivre mon chemin de céramique (www.chawans.net). En passant du temps depuis décembre sur la porcelaine. Comme cette dernière demandent une précision, une maitrise et des interventions graphiques spécifiques, qui requièrent des années de pratique avant d’être satisfaisantes, ma frustration ces dernières semaines n’est pas négligeable.
杲
Les ume sont en fleurs. Je prends depuis décembre énormément de photos. Qui serviront de support à un prochain projet consacré au Wakan Roeishu. C’est la raison pour laquelle elles n’apparaissent pas encore sur flickr.
Oui, cette année confirme encore que l’ume est un symbole juste pour la beauté.
Voici une carte pour trouver mes 5 arbres préférés dans Kyôto :
https://www.google.com/maps/d/edit?mid=1i7dGFAM4fNgDj5oSV98pxvDlbXqvW_wm&usp=sharing
杲
En 2008, j’aurai aimé que l’on me conseille ces deux ressources pour apprendre le Japonais et l’âme japonaise du quotidien :
- Dr Slump de Toriyama. Pas Dragon Ball. Mais Arare chan. En manga plus qu’en anime. Dans sa version grand format pour faciliter la lecture. Toriyama est un génie. Dont il faut regarder chaque case, chaque trait (notamment les plis des vêtements), comme il faut le faire avec Franquin. Dont il faut aussi chercher chaque référence obscure. Le moindre détail est lié à la vie quotidienne japonaise (les oiseaux, le rythme des saisons, les gourmandises, les défauts…). Toriyama est un génie des onomatopées et des expressions non-verbales typiquement japonaises. Aucune traduction ne peut rendre hommage à cette joie-là.
- Les émissions de télévision des années 80 des « Drifters » que l’on peut trouver sur youtube. Shimura Ken, décédé du covid l’année dernière, était à ce moment de sa carrière un génie aussi talentueux et important que De Funès pour les Français. Les Drifters prennent tous les scripts de la société japonaise et s’amusent à en faire des variations ridicules. Si vous comprenez ce Japonais-là avec son argot, ses raccourcis, ses accents régionaux alors vous aurez accès aux registres implicites requis pour une conversion banale contemporaine complète.
Dr Slump et Drifters font partie de ces grandes œuvres qui quoi que destinées aux enfants ou plus largement « à un public familial », sont en fait créées par des adultes pour des adultes. Et tous les niveaux de lecture sont sources de vrais bons rires.