Entretien à l’occasion de la sortie de Album 01 et Album 02
printemps 2017
Comment avez vous commencé à créer votre musique ?
Par un hasard amusant.
À Kyôto, les maisons ne sont pas isolées : on entend ce que font les voisins, les voisins vous entendent.
Depuis quatre ans, je joue tous les jours, en amateur autodidacte, du shakuhachi. Je n’ose jouer ni trop fort, ni trop faux, ni trop longtemps afin de ne pas déranger. À la fin de l’automne dernier, La femme de mon voisin s’est mise au piano et jouait tous les jours en boucle pendant plusieurs semaines, des heures durant, les mêmes dix mesures. Au Japon, on évite l’expression d’un conflit, alors je réfléchissais à une solution diplomatique en cherchant d’abord un moyen de m’entraîner au shakuhachi silencieusement. J’envisageai aussi d’acquérir un piano électronique, que l’on peut jouer au casque, afin de pouvoir accueillir chez moi des amis pianistes de passage et de faire la démonstration à mes voisins de cette fonctionnalité silencieuse adaptée aux répétitions d’un débutant.
C’est dans ce contexte que je suis tombé par hasard sur une sorte de clarinette électronique : l’Akai Ewi. Ce jouet silencieux m’a conduit d’abord à m’équiper d’autres outils électroniques puis à explorer le monde des logiciels de création musicale. J’ai passé du temps à regarder les tutoriels vidéo sur internet, à tester différents produits pour choisir rapidement mon logiciel de création musicale de base : Logic Pro X d’Apple.
Il y a dix ans j’ai commencé à faire de la photo uniquement parce que j’ai trouvé un logiciel dans lequel je me sentais à l’aise et qui me permettait de développer, comme je le souhaitais, mes photos : Adobe Lightroom. Je n’ai pas été effrayé par l’interface de Logic X Pro qui pourrait apparaître terriblement complexe au débutant parce que j’avais cette expérience préalable de création numérique avec Lightroom.
J’ai composé le premier morceau en moins d’une heure.
Les autres sont venus très rapidement.
Et bien sûr : je travaille au casque : sans déranger les voisins…
Quels sont les rapports entre votre musique et votre photographie ?
L’étape la plus importante dans mon travail de photographe n’est pas celle, fugitive, où j’appuie sur le bouton de l’appareil, mais le moment ultérieur, sans limite temporelle, du développement. C’est le moment où, à partir d’un matériel brut arrêté, j’extrais l’intensité non de ce que j’ai vu mais de ce que j’ai ressenti. Non pas la perception, mais l’émotion.
Le photographe, quand il ne documente pas ou ne duplique pas simplement le réel, est, je parle ici de moi, un complexé qui s’aimerait peintre mais ne sait pas dessiner. Les outils informatiques contemporains lui permettent, en appliquant différents filtres à la lumière capturée par son objectif, de transformer, de révéler, d’extraire l’émotion dont son œil a eu la brève intuition.
Ma musique relève du même dispositif : si je ne sais pas dessiner, je sais encore moins composer : je suis devant un piano comme un analphabète devant une machine à écrire. L’informatique me permet d’utiliser des compositions existantes (sous formes de fichier midi donc des notes, pas des sons) et d’appliquer sur elles différents filtres.
Si je n’indiquais pas les sources que j’utilise, pour l’essentiel, on ne les reconnaîtrait probablement pas.
Les transformations que j’applique sont des plus simples : conversion de la partition dans une gamme japonaise à cinq notes, transposition de tonalité et d’octave, modification du tempo, de la vélocité. Ces opérations peuvent s’effectuer en quelques clics. Je ne peux m’empêcher d’avoir un peu honte de la simplicité de ce procédé qui donne pourtant l’homogénéité, la sonorité spécifique à l’ensemble de ce que je produis.
L’opération suivante consiste à choisir quelles couleurs, quelles textures de sons appliquer à chaque ligne musicale en utilisant les impressionnantes bibliothèques numériques contemporaines. Comme j’aime depuis toujours le son du piano, j’ai commencé par explorer notamment le registre sonore de ce dernier.
Comme photographe, j’ai une conscience aigüe de la faible valeur de mes images comparées à celles d’un peintre ou d’un dessinateur.
Plus encore dans mes morceaux : je ne me sens vraiment pas musicien mais plus comme un arrangeur, un cuisinier du dimanche. Je connais la nature fruste de ces premières productions. Mais le processus de création étant joyeux et fluide, et comme je réécoute avec plaisir ce qui ressort de ce processus, je me suis autorisé à les partager.
Quels rapports entre votre musique et l’esthétique japonaise ?
Depuis 2008 où j’habite Kyôto, mon projet est de partager la chance extraordinaire que j’ai de pouvoir côtoyer la beauté intense et abyssale que j’ai découverte avec stupéfaction ici, qui est en train de mourir, et qui est ignorée ou traitée comme simplement exotique en Occident.
Mais depuis quelques années, je me sens confronté à une limite frustrante : pour qui ne fait pas directement l’expérience du Japon, quel que soit le nombre de mots utilisés, quel que soit le nombre de photos proposées, ce que l’on cherche à transmettre ne passe pas.
Ceux qui viennent à Kyôto vous disent ensuite : « ah oui, c’est exactement cela ». Mais ceux qui n’ont pas cette chance, même bien-intentionnés, même passionnés, restent en général extérieurs aux véritables motifs importants que vous tentez de pointer dans vos textes et photos.
Avec le temps, j’ai acquis la conviction que la clé fondamentale de toute l’esthétique japonaise se trouve dans la calligraphie. Et notamment dans quatre de ses structures :
- l’asymétrie, subtile, systématique
- le ma-間, l’inter-espace, qui ne peut être apprécié que via un cadre
- l’intensité, la présence hors-langage dans l’instant-今 de chaque trait
- le flow, le tao 道
J’ai écrit des dizaines de pages sur ce sujet, mais comment transmettre vraiment ces éléments, à tous ceux qui ne traceront jamais de leur vie un idéogramme au pinceau, qui n’en auront jamais l’expérience, dans leur poignet, dans leur corps ? Est-ce que plutôt que de les expliquer dans un commentaire, les présenter dans des œuvres accessibles ne serait pas plus efficace ?
Ces structures élémentaires, on les retrouve à l’identique dans tous les arts japonais. Le thé, le nô, les jardins, la poésie et bien sûr la musique. Mon intuition est que leur force vient de leur résonance avec les formes de la nature (une forêt de montagne), mais également avec les formes de notre flow de conscience.
C’est l’expérience quotidienne du shakuhachi et de la calligraphie qui m’a permis de les repérer.
En un sens, on pourrait noter dans mon histoire une sorte de boucle : ma première émotion japonaise a consisté à acheter avec mon argent de poche à treize ans deux disques vinyl de musique « zen », jouée au shakuhachi. Cette musique que j’écoutais en boucle me donnait accès à l’asymétrie, au ma, au cadre, à la transe, au flow – sans que je puisse les pointer du doigt.
En calligraphie, on utilise souvent des proverbes chinois de quelques caractères, qui sont tirés du bouddhisme zen. Dans l’histoire du shakuhachi, l’un de ces proverbes (zengo-禅語) est particulièrement important : 一音成仏 – Ichi On Jô Butsu (un – son – devenir – bouddha). Devenir bouddha en un seul son. Explorer spirituellement, dans l’instant d’une seule note, le monde et soi-même, afin d’atteindre l’illumination sur la nature des choses et passer à un état supérieur.
À une micro-échelle, sans la grandiloquence ni la démesure de ce projet, 一音成仏 inspire ma musique.
La photo ci-dessus est celle d’une calligraphie que j’ai créée à l’automne 2016 qui inscrit les quatre caractères de 一音成仏 dans la forme de l’idéogramme de la montagne, 山.
Pourquoi ne pas créer des albums de shakuhachi ?
On me pose régulièrement cette question : pourquoi ne pas enregistrer des albums de shakuhachi plutôt que de créer des morceaux avec mon ordinateur. La réponse est toute simple : jouer en amateur débutant ne permet pas de maîtriser la virtuosité technique et les registres d’expressivité que seules des années de pratique intensive permettent d’acquérir – et qui sont impératives pour proposer des enregistrements instrumentaux de qualité.
L’ordinateur libère du réquisit de virtuosité qui était jusqu’à présent une condition sine qua non de la production musicale. Il permet de s’autoriser à créer ce que l’on ne pourrait jamais accomplir comme instrumentiste.
C’est sans aucun doute une astuce de paresseux qui interdit l’accès à un registre d’expressivité et de richesse sonore que seule la transe d’un virtuose libère. Mais cet outil ouvre des possibles autrement inaccessibles. Il n’y a aucune raison de se flageller de son incompétence et de s’interdire à créer, légèrement, joyeusement. Ces deux premiers albums témoignent de ces possibles et j’espère qu’ils susciteront l’envie, chez d’autres personnes, de se lancer avec curiosité et bonheur dans la production d’une musique sans prétention qui n’existerait pas autrement. Devrait-on s’interdire la photographie si on ne sait pas dessiner ?
Quelles sont vos influences non japonaises ?
1) Bach
Bach joué par Gould reste l’une des architectures fondamentales de mon rapport au monde. La variation sur un cadre à la fois formel et thématique comme dans le Clavier Bien Tempéré, les échos stratifiés, intellectuellement complices, la joie ludique mêlée à la profondeur de tous les registres d’émotion sur des pièces courtes, constituent un modèle idéal.
J’ai été stupéfait de découvrir que l’on retrouve tous ces éléments dans la calligraphie asiatique et c’est la raison pour laquelle, outre ses qualités spécifiques, cette dernière m’émeut autant.
2) Jazz
Ella Fitzgerald est le grand amour de ma vie. Le triple album où elle chante Duke Ellington a constitué, à 18 ans, l’un de mes plus grands chocs esthétiques. Cette virtuosité transcendée, parfaite, relève du registre des dieux. Je n’ai aucun sens de la légèreté et du swing (pourtant proche de l’asymétrie japonaise évoquée plus haut). Mais cette lumière éclaire mes jours.
C’est complètement par hasard que j’ai découvert il y a quelques années sur youtube les vidéos des master class de Kenny Werner, un pianiste New-Yorkais, puis son livre, « Effortless Mastery« , où il évoque la confiance à accorder à la transe. Tout ce qu’explique Kenny Werner, notamment à propos de Thelonius Monk, un musicien japonais, l’un des plus importants joueurs de Shakuhachi du siècle passé, Watazumido, pourrait le formuler à l’identique.
A vrai dire, c’est en écoutant Kenny Werner que j’ai compris 一音成仏 – Ichi On Jô Butsu …
3) Musique Minimaliste
La musique minimaliste de Satie, Philip Glass, Arvo Pärt me touche. Elle est à la fois le miroir d’une humeur mélancolique produite par la solitude, mais simultanément, dans son aspect cyclique, prévisible, un réconfort accueillant : une solitude où l’on ne sent pas seul.
L’épure minimaliste permet également d’entrer dans un type de transe méditative légère qui s’accorde parfaitement avec certains travaux. L’édition de photos par exemple. Ou la conduite lors de longs trajets.
La peinture occidentale a été travaillé par l’enjeu fond/forme : une forme émerge sur un fond. L’art produit en général des formes, suscite un type d’activation de conscience centrée sur la forme. Dans la musique minimaliste, on accepte de n’être qu’un fond, un arrière-plan, une atmosphère plutôt qu’une crête émotionnelle : on ne s’impose pas, on n’impressionne pas, on accompagne. Ce côté dilué, que l’on peut trouver fade, conduit à considérer cette musique comme relevant d’une sous-catégorie. La musique qui ne vise ni le sublime ni la fascination, est-elle de l’art ou un simple divertissement, un confort ? Le classement en catégories (inspiration vs réconfort), le jugement de valeur est-il vraiment important si une œuvre nous fait seulement du bien ?
4) Musique de films
L’exploration des bibliothèques numériques de sons disponibles aujourd’hui coupe le souffle. On peut jouer avec une dimension de la musique qui n’était pas accessible aux générations précédentes : des textures de sons qui n’ont pas la vibration linéaire des synthétiseurs du passé mais qui reposent sur l’enregistrement d’authentiques instruments. Je m’amuse beaucoup avec cette dimension. Un peu à la manière d’un pâtissier qui pourrait utiliser tous les ingrédients imaginables, sans limite.
Les compositeurs contemporains de musique de film arrivent à créer, à l’aide de cette ressource, des paysages sonores d’une beauté vibrante. Einaudi, Hans Zimmer sont ainsi des sources d’inspiration inconsciente.
J’ai la sensation que mes morceaux pourraient constituer les décors sonores d’un film. Toute personne qui pourra m’aider à entrer en contact avec ce monde spécifique me rendra très heureux.
Comment caractériseriez-vous votre premier album ?
Dans mon premier album, la majorité des pièces sources sont tirés de classiques japonais (berceuses, chanson populaire ancienne, morceau de shakuhachi ou de nô).
Cet album est un album « d’hiver », monochrome. Il a été composé en grande partie à Manigod, dans les alpes françaises. J’ai tenté d’y faire entendre la neige. On ressent peut-être également une fraicheur, une certaine forme de virginité, suscitée par le fait qu’il s’agit – de fait – de premières œuvres, de toutes premières découvertes candides.
A l’écoute, l’album forme un tout et je me suis surpris à l’écouter avec plaisir en boucle lors de longs trajets en voiture.
Le deuxième morceau, « Gödel », en est peut-être le plus caractéristique. Je suis parti d’un enregistrement de shakuhachi d’une pièce intitulée 虚空鈴慕-Kokureibo, « la cloche dans le ciel vide« , une pièce majeure du répertoire classique associé au zen. J’ai transformé le fichier son initial en partition midi, puis fait jouer cette partition par un piano au son cristallin. J’ai aimé mettre en valeur l’absence de ligne mélodique, la sensation d’un hasard organisé comme lorsqu’on regarde de gros flocons tombés, le ma-間, l’espace entre les notes, la lenteur confiante, nostalgique, associée à un son qui s’échappe joyeusement, qui joue comme un chiot. Il y a longtemps maintenant, j’ai appelé mon premier chien, un dalmatien bien peu futé, Gödel, en référence à « Gödel, Escher, Bach » de Hofstadter. Ce chien me manque terriblement. Chaque flocon de son de ce morceau rappelle en moi un souvenir, son sourire.
Ce premier album contient également une anecdote amusante. Bruno Monsaingeon et Ivan Moshchuk sont venus passer un week-end à Manigod en janvier 2017 pendant que je créais cet album. La photo qui illustre le morceau 10 « Le Rire de Bruno » (Bruno en short, en janvier, au col des Aravis) témoigne de ce moment incroyablement privilégié, heureux.
Dans son premier album, Ivan interprète le prélude en mi mineur BWV 855a de Bach. Sans rien lui dire, je lui ai demandé de jouer cette pièce sur le Clavinova du chalet connecté à mon portable et j’ai enregistré ainsi son interprétation au format midi. Moins d’une heure plus tard, je suis revenu pour lui faire entendre au casque cette pièce 10 « Le Rire de Bruno » qui n’est qu’une simple transformation de ce qu’il avait joué : Ivan n’a pas reconnu la pièce. Je revois ses pupilles incrédules s’agrandir quand je lui ai révélé ce qu’il en était.
Souvent les personnes qui sont à mes côtés lorsque je prends des photos ont la même réaction. L’image finale ne ressemble pas au réel, à ce qui était devant eux au moment du cliché. Ils me le reproche parfois comme si je trahissais quelqu’un ou quelque chose. Je trahirai mon ressenti si je ne tentais pas de l’extraire.
Dans la culture occidentale, l’artiste, à la manière du dieu biblique, est tenu de créer ex-nihilo. S’il ne procède qu’à des modifications, qu’à des variations, qu’à des interprétations sur des formes existantes, alors ce n’est pas un « véritable » artiste. Cet apriori est si fort qu’il peut aller jusqu’à étouffer la joie que l’on peut prendre à la variation. Je commence à peine à m’autoriser cette joie en acceptant enfin de n’être qu’un « variateur ». Je préfère moduler de l’existant plutôt que de rester figer sans rien créer dans l’angoisse d’un ex-nihilo qui ne viendra jamais. La variation sur un standard, c’est le cœur du jazz… et de la calligraphie…
Je tiens à remercier très, très chaleureusement Ivan de m’avoir permis d’utiliser cet enregistrement ainsi que celui du morceau 11 suivant, « Le Chagrin de la Shite », qui est une variation sur le choral BWV 599 Nun komm, der Heiden Heiland de Bach.
Et votre deuxième album ?
Dans le deuxième album, les morceaux sont tous extraits de la musique occidentale classique (Bach, Beethoven, Satie, Paganini, Chopin, Corelli, Tchaikovsky). Les pièces, plus complexes, sont donc centrées davantage sur la « forme » plus que sur le « fond ». Elles méritent peut-être d’être entendues séparément et non à la suite : trop de « formes » enchaînées sans respiration suffisante peuvent engendrer sinon un effet de saturation. J’y explore de nouveaux registres sonores. On ressent davantage un aspect de recherche. Une recherche de printemps comme des bourgeons de fougères qui n’ont pas l’idée de leur forme finale.
J’ai aimé partir du Concerto n°8 de Corelli pour l’adapter en un concerto pour dix pianos. Chaque voix est associée au timbre spécifique d’un piano différent. Les univers, les textures sonores possibles de cet instrument sont spectaculaires, sans limites.
Tous mes morceaux sont conçus au casque et je joue souvent avec des nuances qui ne passent pas s’ils sont diffusés sur des enceintes de mauvaise qualité ou en mono. Je recommande donc d’en faire au moins une fois l’expérience avec de bons écouteurs.
Quels sont vos projets ?
Je termine actuellement le troisième album dont la thématique est Jazz (un album « automne » ?).
Je compte ensuite explorer plus en profondeur les pistes de mes deux premiers albums (variations sur des musiques japonaises et classique occidentale) ainsi que – si j’arrive à trouver le format qui me convient – l’intégration de la voix, soit chantée (album « été » ?), soit parlée.
Quel matériel utilisez-vous ?
- Matériel : un Macbook Pro de 2012 avec 16go de ram et un disque externe, Sony MDR-CD900ST headphones, Zoom Tac2.
- Logiciels audio : Logic Pro X, Native Instrument Komplete Ultimate, Omnisphere et Keyscape de Spectrasonics, Izotope Music Instrument Bundle 2, Band in a Box, Adobe Audition
- Autres logiciels : La suite Creative Cloud pour tous les visuels.
- Plateforme de distribution : cdbaby.com
Comment se tenir informé de votre actualité musicale ?
- Le plus simple est de s’abonner à mon compte twitter : www.twitter.com/stephanebarbery
- D’explorer la page « musique » de mon site : www.kumado.net/musique
- De s’abonner à ma page soundcloud : www.soundcloud.com/sbarbery
- De s’abonner à ma page spotify : https://open.spotify.com/artist/1OKAJv4IVzyTJoxWr06s6j
Offrez-vous vraiment une calligraphie originale à ceux qui vous soutiennent ?
Oui. Toute personne qui m’aiderait à faire connaître ma musique, par exemple en postant un commentaire sur les sites de diffusion (Itunes, Google play, Amazon, Spotify, etc), peut m’envoyer un message avec son adresse postale et je me ferai un plaisir de lui envoyer une calligraphie originale.
Albums disponibles
Kyoto, mai 2017
Cet entretien peut être librement utilisé par les médias, blogs, sites spécialisés qui voudraient faire connaître cette musique.
Vous devez être connecté pour poster un commentaire.