19 septembre 2025 : cuisson 299 (électrique 700° et 1230°)
argile : bizen shozan (grise compacte : quel modèle ???) : quelle différence avec la « bizen » de tougeishop : une vraie bizen plastique, au tour, est vraiment fougna fougna… difficile à travailler car son hyperplasticité rend le moindre effleurement une catastrophe potentielle si l’objectif est de créer des pièces « symétriques ». vrai bonheur si en revanche l’objectif est de créer des pièces « organiques ». pour de petits gaiwans, c’est pour l’instant un challenge qui requiert de ralentir la vitesse du tour est d’avoir une concentration et une temporalité de chirurgien.
avantage : certains défauts peuvent se rattraper quand les pièces sont à cuir avec une éponge mouillée.
requiert de maîtriser le degré de séchage pour le bon moment du trimmage (en cas de haute température comme le japon d’été/septembre), nécessité d’enfermer les pièces dans un caisson hermétique pendant la nuit.
à cuir ferme, possibilité de trimmer très fin mais attention, facilement cassable…
le galetage (y compris aux outils de trim, crée un polissage quasi-miroir)
la transformation du gris anthracite initiale au jaune crême biscuité est toujours incroyable.
formes : petits gaiwans
émail :
Tougeishop T0703107
3 Iシリーズ 禾目トルコ結晶釉 (vert cristallin « émeraude »)
Tougeishop T0709071
12 Yシリーズ 白氷裂釉
blanc Craquelé blanc (givre)
et
Tougeishop T0711019
1 Hシリーズ 緑斑結晶釉
vert Cristallin vert tacheté (bleu)
Tougeishop T0709011
11 Yシリーズ チタン釉
blanc Titane (rose kannyu crême)
sur un « bateau » métallique, le « bleu » était beau et plus organique, moins « chimique » que le vert : je voulais donc rester le bleu ciel
réflexion : hormis les défauts précités sur la difficulté de formes symétriques (et donc l’effet clunky), l’association de cette argile et de ces deux combinaisons d’émaux crée un effet « de luxe », de minéralité liquide, planétaire.
les coulures du 1 sur le 11, violettes, sont super intéressantes. la partie bouton de fleur / soucoupe volante, blanche vue de haut et le bord bleu sur le blanc sont des réussites.
je ne comprends pas pourquoi le 11 évite le fond du gaiwan
cette argile et sa couleur cuite à 1230 se marie vraiment bien avec ces couleurs.
attention : les émaux ont vraiment coulé à nouveau : il est impératif de laisser suffisamment d’espace avant le pied
j’ai pourtant fait très attention cette fois à appliquer d’abord l’émail extérieur en une seule couche puis immédiatement l’intérieur pour éviter les problèmes d’absorption partielle.
un grumeau que j’ai laissé au biscuit en pensant qu’il allait fondre, à bien fondu mais il tient mal (fissure).
ce test est prometteur. si ma technique s’améliore sur cette argile pour que j’arrive à maitriser des pièces aussi petites sans clunkyness, si j’arrive à établir des formes de gaiwan qui auront « ma patte » (pied/téton, aile de la soucoupe volante), alors je pourrai avec fierté mettre ces pièces dans des boites et sur gallerykuma






12 septembre 2025 : cuisson 298 (électrique 700° et 1100+?)
argile : bizen rouge de tougeishop
formes : petits gaiwan mi purigas 清 avec des pieds plus hauts
les touts petits gaiwans que l’on peut prendre dans sa paume avec leur soucoupe, requièrent d’être bas-du-cul.
les gaiwans un peu plus grand, sans soucoupe, ont plus d’élégance avec un pied plus haut. la frontière est fine pour trouver le bon rapport.
émail :
Tougeishop T0703107
3 Iシリーズ 禾目トルコ結晶釉
vert Cristallin turquoise texturé
Turquoise, cristaux grands texturés
トルコ色の大結晶、独特な質感
https://www.tougeishop.com/products/detail/2003/
Tougeishop T0703109
4 Iシリーズ トルコ青結晶釉
vert Cristallin bleu turquoise
Bleu turquoise vibrant, cristaux précipités
鮮やかなトルコ青、結晶が際立つ
https://www.tougeishop.com/products/detail/2002/
Tougeishop T0709071
12 Yシリーズ 白氷裂釉
blanc Craquelé blanc
Blanc, craquelures fines comme glace
氷のような白、細かいひび
https://www.tougeishop.com/products/detail/1782/
cuisson : je voulais tester un keep à 1100 d’une heure sur mon four nidec dub-05 pour créer de grands cristaux mais le four a créé une erreur F1 (« porte mal fermée ») découverte le lendemain qui indique soit la difficulté de gérer un keep aussi long, soit que l’une de mes résistances serait à changer. je ne sais pas jusqu’à combien est montée la cuisson ni combien de temps à durer le keep. l’émail a pourtant bien coulé sur les pieds (deux gaiwans à jeter) et les couleurs correspondent à l’attendu
réflexion : je voulais tester le 12 Yシリーズ 白氷裂釉 et le 4 Iシリーズ トルコ青結晶釉 avec suffisamment d’émail pour créer de grands cristaux
j’ai découvert, malgré moi, un paramètre qui nécessitera d’autres tests : comme j’utilise deux émaux différents pour l’intérieur et l’extérieur que j’applique au pinceau, l’application préalable de l’intérieur blanc-givre sur différentes pièces, conduit à la saturation des parois des pièces biscuitées qui n’absorbent plus à l’intérieur les oxydes de l’émail extérieur qui ne font que couler en laissant un vert « bouteille » comme base (sur cette argile « bizen rouge ») pas intéressant.
en me rendant compte de ce phénomène au moment de l’émaillage, j’ai inversé l’ordre pour les deux pièces émaillées avec le 3 Iシリーズ 禾目トルコ結晶釉 (point amusant, je voulais en fait tester le 10 化粧泥 緑化粧泥 mais je me suis trompé de bouteille) : les deux gaiwans avec ce 3 correspondent au vert organique / minéral que je recherche
pour résumer : comme l’intérieur blanc n’est pas trop sensible au changement (j’ai mis pourtant plusieurs couches pour créer le plus de cristaux de givre possible et il était important de le faire), commencer par émailler l’extérieur et ne pas trop émailler



08 septembre 2025 : cuisson 297 (électrique 700° et 1230)
argile : bizen rouge de tougeishop
formes : petits gaiwan mi purigas 清 et tasses gongfucha ume
émail : je suis à la recherche d’un « vert émeraude » qui correspond à la couleur associée pour moi à la guérison
il faut du blanc pour l’intérieur des gaiwan afin de pouvoir apprécier la couleur des infusions.
j’ai donc commandé de nouveaux émaux pour tenter de trouve la bonne combinaison
Tougeishop T0711019
1 Hシリーズ 緑斑結晶釉
vert Cristallin vert tacheté
Vert pâle tacheté, cristaux brillants
斑点状の結晶が特徴的
https://www.tougeishop.com/products/detail/1703/
Tougeishop T0703093
2 Iシリーズ 青銅マット釉
vert Mat bronze bleuté
Bronze-vert foncé, mat lisse
落ち着いた青銅色、マットな質感
https://www.tougeishop.com/products/detail/2010/
Tougeishop T0703107
3 Iシリーズ 禾目トルコ結晶釉
vert Cristallin turquoise texturé
Turquoise, cristaux grands texturés
トルコ色の大結晶、独特な質感
https://www.tougeishop.com/products/detail/2003/
Tougeishop T0703109
4 Iシリーズ トルコ青結晶釉
vert Cristallin bleu turquoise
Bleu turquoise vibrant, cristaux précipités
鮮やかなトルコ青、結晶が際立つ
https://www.tougeishop.com/products/detail/2002/
Tougeishop T0712095
5 Gシリーズ ヒスイ窯変釉
vert Jade à changement de four
Jade irisé, textures complexes
窯変で複雑な色変化
https://www.tougeishop.com/products/detail/1650/
Tougeishop T0710049
6 Kシリーズ 緑交趾釉
vert Kōchi vert
Vert vif, transparent brillant
鮮やかな緑、透明感のある光沢
https://www.tougeishop.com/products/detail/1728/
Tougeishop T0710055
7 Kシリーズ 萌黄交趾釉
vert Kōchi vert-jaune
Vert-jaune clair, brillant lisse
明るい萌黄、滑らかな光沢
https://www.tougeishop.com/products/detail/1725/
Tougeishop T0716015
8 Oシリーズ パステル黄緑マット釉
vert Mat pastel jaune-vert
Jaune-vert pastel, mat doux
パステル調の黄緑、マット仕上げ
https://www.tougeishop.com/products/detail/3929/
Tougeishop T0716037
9 Oシリーズ 緑輝結晶釉
vert Cristallin vert lumineux
Vert éclatant, cristallin lustré
輝く緑、結晶が美しい
https://www.tougeishop.com/products/detail/3940/
Tougeishop T0708064
10 化粧泥 緑化粧泥
vert Engobe vert
Vert pigmenté, texture argileuse
緑色の細かい化粧泥
https://www.tougeishop.com/products/detail/1821/
Tougeishop T0709011
11 Yシリーズ チタン釉
blanc Titane
Métallique clair, brillant changeant
チタンの光沢、色変化
https://www.tougeishop.com/products/detail/1812/
Tougeishop T0709071
12 Yシリーズ 白氷裂釉
blanc Craquelé blanc
Blanc, craquelures fines comme glace
氷のような白、細かいひび
https://www.tougeishop.com/products/detail/1782/
Tougeishop T0701011
13 上級シリーズ 白萩釉
blanc Hagi blanc
Blanc laiteux, semi-mat naturel
乳白色、自然な半マット
https://www.tougeishop.com/products/detail/2101/
Tougeishop T0701065
14 上級シリーズ 梅華皮釉
blanc Peau de fleur de prunier
Beige-rose, texture craquelée peau
梅華皮の質感、ひび模様
https://www.tougeishop.com/products/detail/2074/
Tougeishop T0701095
15 上級シリーズ 萩焼釉
blanc Hagi céramique
Crème opalescent, semi-mat texturé
クリーム色、半マットの質感
https://www.tougeishop.com/products/detail/2059/
réflexion : tous les émaux sont « beaux », presque trop, donnant le sentiment d’une artificialité chimique. la question de l’épaisseur de leur application (notamment parce que certains sont durs à mélanger), ici au pinceau, se pose. évidemment la question de leur association avec l’argile, ici un reste de bizen « rouge » qui ne m’avait pas plus. les résultats seraient très différents sur une argile plus claire ou blanche.
la combinaison qui me plait le plus :
トルコ青結晶釉
vert Cristallin bleu turquoise
Bleu turquoise vibrant, cristaux précipités (je ferai le keep suggéré de 30mn-2h à 1100 lors de la prochaine cuisson)
et
12 Yシリーズ 白氷裂釉
blanc Craquelé blanc
Blanc, craquelures fines comme glace (un peu artificiel mais comme les cristaux restent au fond, effet de givre végétal)
https://www.youtube.com/watch?v=ECgwvlbWfM4
30 août 2025 : cuisson 296 (électrique 700° et 1230)
argile : terracota
formes : oyas et vases
émail : shino et « ume rouge »
réflexion : il restait près de mon tour des pièces non cuites de la même série que celles de la cuisson 295. je les ai tournassé et galetées. biscuitées. avec des tests de shirokesho et kurokesho (barbotine blanche et noire : qui reste grise à 700) : il s’agissait de retenter des inspirations « salado » avec le kanji 清 de mes mi purigar. en utilisant le motif de cinq lignes (pour les 5 pétales d’ume).
ces barbotines ne vont pas avec cette terre. pas assez de contraste mais le problème vient probablement d’un défaut de largeur de zone des lignes barbotinées (je voulais tester mes pinceaux japonais de calligraphie fin qui m’avaient fait défaut à manigod).
la terracotta galetée, non émaillée est très belle et me donne envie de l’explorer pour du gong fu cha. elle donne en revanche un marron moche avec du transparent ou du « rouge ume » (un transparent censé magnifier les rouges). et le vase avec du shino (et un peu de « cendres bidoro ») a donné du fromage fondu moche.
la seule leçon à retenir ici est : la terracota (de shigaraki) galetée non émaillée est belle, d’une chaleur planétaire qui me plait.
je pense tenter de poncer les lignes blanches et noires


28 août 2025 : cuisson 295 (électrique 700°)
argile : terracota
formes : oyas et vases
émail : none
cuisson : monocuisson 700 pour permettre à la porosité de faire sa fonction d’oyas
réflexion : pièces retrouvées dans le four, cuites fin juin avant mon départ vers manigod. comme la cuisson suivante a permis de valider la beauté de cette terracota cuite à 1230 si elle est galetée, j’hésite à polir les pièces et émailler l’intérieur pour en faire des mizusashi

16 août 2025 : cuisson 294 (propane 970°)
argile : faïence rouge la moins chère trouvée chez cultura il y quelques années.
formes : je voulais m’entraîner à monter des vases de 10kg (façon moon vase coréen). j’ai échoué misérablement. la plasticité de cette terre, le fait que je ne connais rien de sa résistance au tournage pour ce qui est de la finesse qu’elle peut supporter, m’ont conduit à construire à partir du recyclage du pain utilisé 3 pièces en reprenant l’idée des « vases de guérison shaman du niger : itinate / kwandalowa » (cuisson 256 de l’an 7).
des pseudo moon jar avec 5 indentations (fleur d’ume) et un « décor » inspiré de la céramique salado (résultat horrible de ce côté).
l’idée est que les pièces « aspirent » la maladie si elles sont placées près d’un malade. en psychologie, on sait qu’il ne faut jamais déclencher un champs lexical négatif (« j’aspire le mal »). il faut toujours utiliser des verbes simples, positifs. je souhaitais également que le vase parle à la première personne du singulier. ce sont donc des vases (et un encensoir) : « je purifie ». comme je ne voulais pas qu’ils soient simplement francophones, j’ai choisi de les nommer en espéranto « mi purigas » avec le kanji de purification : 清 (sous sa forme la plus ancienne où la partie droite est composée de ces deux clés originaires : 生-vivant 井-puit (la partie gauche est l’eau)
émail : je me suis bricolé des engobes mais le noir (argile blanche et manganèse) est devenu marron. il faut vraiment un pinceau fin pour arriver à créer des décors intéressants
comme les pièces doivent « aspirer », je ne voulais pas d’émail. elles sont galetées, huilées, application des différentes couches d’engobes galetées.
cuisson : il restait de la place donc j’ai recuit les bols qui manquaient d’émail de la cuisson 293 avec du transparent et il restait quelques bols dans le garage, visiblement cuits une première fois et sur lequel se trouvait une fine couche de transparent
l’un des vases « purigar » n’était suffisamment pas assez sec ou trop épais au fond. l’argile est non chamottée, il a explosé.
après cuisson, j’ai imperméabilisé avec un liquide ad hoc l’intérieur des deux vases survivants et cirés à la cire de menuisier les pièces non émaillées.
sur cette argile, le four à gaz crée une trace de flammes (l’exposition à la flamme a rendu la terre noire)
réflexion : envie de poursuivre avec de grosses pièces. tourner 10kg est amusant. une argile de bizen fine peut-être ? envie de poursuivre avec des vases et encensoir « purigar ». un vase qui est pris dans un rituel orienté vers le bien de ses utilisateurs a, même avec tous ses défauts, une présence (dès la conception), bien plus forte qu’une pièce utilitaire, même très belle.
c’est ce qui me manque pour l’instant dans mes sets de gong fu cha, si je compare cette pratique à la création passée des chawans.




11 août 2025 : cuisson 293 (propane 970°)
argile : witgert 116 sf 0-0,2 anthrazit blanche et grès rouge NT-R de vicente diez rouge
formes : grand bols ume (devant servir de « bateau » pour les gaiwan). un mizusashi vieux de deux ans au moins en argile blanche sur laquelle j’ai appliqué de l’argile rouge à la main dans ses crevasses (couvercle créé avec des planches d’un arbre tombé près du chalet).
les « boutons » pour maintenir de la fibre dans le four que je comptais créer avec une base de rocket stove. mais projet reporté en hiver, sans risque de départ de feu.
émail : j’ai ressorti la collection des émaux qui me restaient, notamment les « bizarres » de chez spectrum glazes qui sont si agréables à tartiner comme du nutella (860 transparent, 888 cassiopée, 862 galaxie, 889, andromède).
ils ne donnent rien sur le grès rouge et la réduction de fin que j’ai créé ne leur a pas vraiment plu. sur la blanche, résultat bof. sur l’argile rouge, même une couche qui m’a semblait suffisante d’émail spectrum ne l’a pas été, il en aurait fallu sans doute deux. j’ai poncé 3 des bols et les ait recuits avec du transparent quelques jours plus tard.
un émail « brun chataigne » de nadia qui a donné une couleur intéressante mais qui aurait mérité plusieurs couches d’émaillage ce que je n’ai pas osé faire compte tenu du fait qu’il s’agissait d’une monocuisson.
du transparent.
cuisson : propane, ras. le bruleur du four est trop bruyant à mon goût. la réduction finale produit une grosse fumée noire que je n’ai pas eu envie de signaler de l’autre côté de la vallée donc arrêtée rapidement. j’ai le sentiment que cette fumée « salit » l’émail des pièces et est responsable de dépot capturé.
les bols d’argile blanche sont les trois qui ont été cuits en 291 avec la recette d’émail de chatgpt qui n’avait pas fondu. même « biscuités » à 970°, ils ont bu sans problème l’émail.
réflexion : les émaux « space trip » en cuisson raku cela aurait un intérêt pour du wabisabi de chanoyu sô, en contraste avec des tatamis neufs. cela ne fonctionne pas pour du gong fu cha où l’essence du thé et toutes ses strates se marie mieux avec des surfaces « propres » (façon céladon ou porcelaine).




08 août 2025 : cuisson 292 (électrique 1200+°)
argile : grès NT-R de vicente diez rouge « avec de petits points blancs ». agréable à travailler mais un poil trop sableuse. ne donne rien cuite à 1000°, sans goût à 1200 cru à l’électrique. est faite pour être cuite à bois.
formes : sets de petits gaiwans « à nez-gassho » et petites tasses dont une série d’ume korin gata. trouver une forme juste de gaiwan, un brin originale mais « juste » est difficile et demandera de nombreuses itérations. pièces galetées.
les tasses ume ont besoin d’être fines pour être agréable en bouche.
les tasses trop petites ne sont pas utilisables
les soucoupes de gaiwan ont besoin d’être très fines, à la bonne largeur, probablement presque planes mais avec un pied un peu élevé (façon dai de tenmoku) mais l’enjeu est de ne pas rajouter de poids dans le poignet donc elles doivent être le plus légères possibles.
les nez des gasho doivent être placés au niveau de la lèvre de la tasse, pas au milieu
premier vrais tétons de gaiwan : demande des outils fins. et du temps.
émail : aucun. mais en électrique ne donne rien. alors ponçage pour faire ressortir « les points blancs ». ponçage long à grain 250-800-1000-2000 (je recommande la petite ponçeuse bosch, même si les consommables sont chers; pour les grains plus élevés, une ponçeuse orbitale à disque)
quelques fonds de tasses émaillés chez nadia à titres de test avec 3 émaux différents :
rouge nouveau : « recette maison de papa » cendres végétales
blanc polaire : céram décor
couverte à effets : 06025 céram décor
seul le rouge est acceptable mais sinon le contraste avec cette argile cuite à l’électrique ainsi n’est pas beau.
cuisson : four électrique de nadia belfer (atelier prunier de thones). j’ai tenté après la cuisson électrique de faire la cuisson intermédiaire des bols raku rouge qui crée un « paysage » noir, avant émaillage, en posant les pièces sur des charbons. j’avais un peu la pétoche d’allumer un foyer important compte tenu de la sécheresse et de l’absence d’eau, donc « l’allume rapide pour barbecue » était le bon volume. seules deux ou trois pièces ont pris un peu de couleur, il faut donc un foyer qui dure plus longtemps, plus que quelques minutes. aucun problème de choc thermique avec cette argile (à tout le moins une fois cuite)
post double cuisson et ponçage, j’ai laissé trempé des feuilles de puehr sheng pendant une journée. par capillarité, le thé passe à l’extérieur oxydé en noir (c’était déjà l’effet pour d’autres pièces par le passé). je n’arrive pas à comprendre l’origine de ce noir et pourquoi il ne colore que l’extérieur des pièces qui est un peu collant. si on rince ce noir, et si on fait chauffer les pièces, elles ont alors une belle patine et le rouge mêlé aux grains blancs et à la terre colorée de ce noir (plus la pièce a été poncée finement, plus l’effet est beau) produit une texture vivante, rustique alors que l’uniformité de la cuisson électrique était froide et industrielle.
réflexion : créer des sets (à la motte) de petites pièces galetées demande beaucoup de temps (les audiobooks sont les meilleurs amis des céramistes). les gaiwans pour sheng me semblent avoir une âme non émaillés ce qui requiert la trace du feu (trop dangereux en pleine montagne l’été sans accès à eau correct).






22 juillet 2025 : cuisson 291 (propane 970°)
argile : witgert 116 sf 0-0,2 anthrazit (25 pour ce chamotte à 0,2mm). une argile « blanche » mais grise à la cuisson basse température. pas de plaisir, pas de connexion avec elle
formes : des sets de petits gaiwan et « bateau » (grands bols ume) : le petit bouton du couvercle est trop petit : le bouton d’un gaiwan doit être un « petit bol » pour être agréable à l’utilisation. galetage.
tentatives de gaiwan « culbuto » (socle non stable) mais ce n’est évidement pas une bonne idée
émail : sigillée rouge (a tourné brun moche) et sigilée d’argile du fier (a donné du blanc) et kaolin en barbotine. puis transparent raku appliqué au pinceau. et un test de recette d’émail de cendre (du poele du chalet), suggéré par chatgpt (cendres de bois tamisées : 35% / kaolin 25% / feldspath potassique 25% / talc 15%) mais qui n’a absolument pas fondu alors qu’il était censé le faire à 950°.
cuisson : mono propane 970 avec un peu de réduction finale
réflexion : les pièces à l’émail chatgpt sont à recuire. les pièces avec kaolin aussi. les petits gaiwans sont utilisables mais n’ont aucune vibration ou beauté.


18 juin 2025 : cuisson 290 (électrique 700 et 1230°)
argile : bizen
formes : assiettes « bateau » (pour placer une petite théière ou un gaiwan de gong fu cha), forme de fleur d’ume
émail : céladon de maruni et soba shino; oxyde de fer rouge au fond du bol calligraphié au pinceau (玄, motif de souffleur, 今) : soit céladon seul en deux couches, soit céladon sur shino, soit shino seul, soit « tachisme »
cuisson : électrique 700 et 1230
réflexions : l’oxyde de fer rouge est complètement absorbé par le céladon seul mais réagi fortement avec le soba shino. l’assiette « tachiste » crée un effet « vagues et écumes » beau avec le jaune du bizen laissé nu à certains endroits (effets de feuilles mangées) et le bleu/blanc produit par le shino – sur – le céladon (et par l’inverse). le double couche de céladon a une épaisseur pierreuse et un kannyu un peu organique (façon bilal) que je n’aime pas.
les assiettes se marient vraiment bien avec les petits gaiwans.
une cuisson réussie.


10 juin 2025 : cuisson 289 (électrique 700 et 1230°)
argile : bizen (?)
formes : petits gaiwan (la petite assiette sous le gaiwan permet aux grandes paluches de manier l’instrument sans se brûler). les pieds coupés des gaiwans seront utilisés comme pendants souvenirs.
je me suis rendu compte en tentant cette fois de créer des gaiwans « symétriques » aux formes simples que mon giffin grip n’était pas parfaitement centré depuis le début (plus de cinq ans !). aucun problème quand on souhaite créer de l’asymétrie mais ici, il m’a fallu sortir le tournevis et me rendre compte que l’outil n’est pas pratique ni précis pour ce réglage.
pour de petits gaiwans, le bouton du couvercle (qui doit être assez haut pour éviter de se bruler à l’utilisation, et donc différents des pieds que j’ai l’habitude de créer) n’a pas abouti à une forme heureuse. j’ai encore de la difficulté à me convaincre de prendre – beaucoup – de temps pour chaque pièce (façon minutie de grand-père modéliste). ce n’est toujours pas mon style. cela pourrait le devenir. enfin cesser de bouiner.
j’aimerai trouver une variation de forme de gaiwan qui me convienne. je ne suis pas un fan des formes traditionnelles. mais il faut devenir expert tourneur (et trimmeur) pour arriver à une forme élégante
émail : céladon en oxydation de maruni, en une ou deux couches
j’ai tenté également de créer un « très léger » bleu céladon en peinturlurant l’un des gaiwan avec un oxyde cobalt « moderne » (pas le gosu traditionnel) : le « léger » est devenu « deep black », laid. en revanche les coulures de céladon au dessus du soba shino (à l’intérieur des gaiwans, car le blanc est important pour apprécier le thé) a créé ce léger bleu ciel.
cuisson : électrique 700 et 1230
réflexions : de nombreuses petites assiettes se sont fendues en s (défaut de séchage, de pression au fond ou trop peu d’épaisseur entre le tomoe de mes pieds); il faut deux couches d’émail pour arriver à du vert sur cette argile. sinon, transparent jaune. se marie bien avec un plateau laqué noir. kannyu important




26 mai 2025 : cuisson 288 (électrique 700 et 1230°)
argile : bizen (?)
formes : petits gaiwan et mini tasses « organiques », à la main (aplaties au marteau de bois puis lamelles formées à la pulpe des doigts)
émail : shino soba mais application d’oxyde de fer rouge au biscuit : application sur feuilles de thé du jardin laissées trempées dans de l’acide pour tenter de faire ressortir uniquement les veines des feuilles – mais sans succès dans ce test
cuisson : électrique 700 et 1230
réflexions : le jeune puerh cru fermier se prête naturellement à des formes « organiques et rustiques ». et un petit gaiwan, trois petites tasses et assiette large créent un set pour « chaozhou gong fu cha ». mais il doit falloir des années pour arriver à trouver la bonne balance entre l’élégance et le « rustorganique ». ici, ça ferait presque cadeau d’une classe de maternelle pour la fête des pères.




13 mai 2025 : cuisson 287 (électrique 700 et 1230°)
argile : bizen S
formes : egg shell cup, petit gaiwan, yunomi (je voulais les faire anguleux mais ils ont séché trop vite pendant la nuit)
émail : pour les yunomi, soba shino après un badigeon plusieurs couches d’oxydes de fer jaune et rouge avec un motif de 5 (pétales d’ume !) torii et des kanji
pour les autres pièces : namako. ce bleu impressionne dans la galerie alors je me suis décidé à en faire une petite série mais ce n’est pas mon univers
cuisson : biscuitage, le namako est dur à défloquer une fois qu’on ne l’a pas utilisé pendant plusieurs mois, cela crée des grumeaux et j’ai ouvert le four un poil trop tôt (120°) ce qui a créé des trous têtes d’épingles
réflexions : la stratification des bons puehr crus est devenu comme une esthétique idéale. sa transposition en céramique est d’avoir plusieurs couches (l’argile, texturé, des oxydes, l’émail) créant de la profondeur stratifiée à la fois pour le regard mais aussi pour les mains. l’oxyde de fer jaune a créé des zones noires, sales avec le soba shino. l’oxyde de fer rouge a lui en revanche créé un beau marron, se mariant bien au beige du soba shino, mais trop franc, annulant la transparence.
probable nouvelle tentative en utilisant les effets d’application de lambeaux de chemise…
pour le namako, pas de plaisir à boire du puehr dedans et je ne vois pas quel thé pourrait s’y bien marier. il s’agit plus d’un émail pour alcool.





30 avril 2025 : cuisson 286 (électrique 1230°)
argile : bizen
formes : gaiwan et petites tasses pour puerh (avec creux à 5 pétales), un encensoir à couvercle, un étroit.
émail : oxydes de fer jaune et rouge (appliqués par trempage de bandes de tissu prélevé sur une vieille chemise) et soba shino. malheureusement je voulais éviter le biscuit et je ne voulais du soba shino qu’à l’intérieur : évidemment de nombreuses pièces, sous le coup de la tension et de la fragilité du cru se sont fissurées
cuisson : monocuisson
réflexions : les effets des deux oxydes sont intéressants, le soba shino va bien sur cette bizen à l’électrique. il faudrait refaire un test avec un vrai biscuitage et peut être travailler davantage le surfaçage externe (je n’arrive pas à trouver le bon disque de polissage pour faciliter le polissage post-cuisson)
je continue à avoir la pétoche à construire mon petit four sous mon toit (nécessité de le percer pour la cheminée) en hésitant, soit à trouver une solution pour déplacer le four à gaz, soit construire le four à bois dans le terrain aux marronniers acquis ce printemps.




7 avril 2025 : cuisson 285 (électrique 700 et 1230°)
argile : rouge 59-1 特赤 (shigaraki) : avec de l’émail soba shino plus épais, s’avère parfaitement adapté
formes : assiettes ume avec kanji 茶 avec deux montagnes (moins des assiettes que des « bateaux » pour les gaiwan et théières pour le gong fu cha.
l’idée de la forme de ces assiettes m’est venue en achetant par sérendipité à daimaru où il présentait ses pièces, une très belle assiette bizen de james erasmus que je ne connaissais pas.
émail : soba shino épais
cuisson : biscuit et émail, électrique, ras (j’ai bien fait attention de faire sécher les pièces longtemps car elles sont plus épaisses que mes pièces habituelles)
réflexions : je m’étais dit, c’est bon, je me lance dans la construction du four à bois. et puis la trouvaille sérendipité de plusieurs centaines de plantes m’a conduit à me transformer en horticulteur pendant quinze jours. la rénovation du kura en galerie est terminée pour l’essentielle. chabana sansô peut également commencer à recevoir des visiteurs. je dois continuer à sécuriser les plantes (réseau d’eau !) mais je vais pouvoir commencer à m’atteler au four dans les semaines qui viennent.
ces assiettes mettent en lumière de quelle façon les pièces dialoguent entre elles et où l’harmonie se joue à peu de choses.




18 mars 2025 : cuisson 284 (électrique 700 et 1230°)
argile : rouge 59-1 特赤 (shigaraki) , trop sombre pour de l’émail soba shino, notamment trop dilué (effet brun / bizen plutôt que le blanc attendu)
formes : mini-gaiwan pour des sessions individuelles de puerh et eggshell cups découvertes à shanghai qui permet de mieux déguster les thés rares. j’ai créé un hanko à partir d’une graphie 篆 (zhuan, ten : seal style) découverte à hanghzhou : le haut du kanji de thé pouvant être lu comme deux montagnes.
émail : soba shino : il avait séché, j’ai sans doute ajouté trop d’eau et pas assez mélangé : je voulais créer du blanc (pour voir la couleur de la liqueur de thé) avec un fort contraste blanc/rouge : j’ai obtenu un marron qui serait bon pour des pots à pickles, qui peut aller avec du puehr mais pas avec le reste des thés
cuisson : biscuit et émail, électrique, ras
réflexions : le résultat de l’émail est un échec complet par rapport à mon attente (du blanc sur rouge).






20 février 2025 : cuisson 283 (électrique 1230°)
argile : rouge 59-1 特赤 (shigaraki) : proche de tamba à 1230, un poil plus graineuse, beau rouge mais rien de spécial.
forme : sets puehr. je me prends à passer de plus en plus de temps sur mes pieds d’ume. couvercles des gaiwan avec 2 ume : bouton au-dessus et plate en dessous. avec l’ume des pieds, cela permet d’obtenir les 3 ume dont daniel burkus dit qu’elles correspondent à un jeu de mot coréen sur samadhi.
émail : sans. mais tentative après galetage d’appliquer de l’huile (de tsubaki) et du graphite (en gros grain : le mot « graphite » a été entendu dans une vidéo youtube pour donner le noir brillant des poteries amérindiennes)
cuisson : monocuisson mais trop rapide : 2 pièces explosées dans le four
réflexions : le graphite a complètement disparu à 1230 sans donner aucun effet. beaucoup de neige cette année à mizuo. empêchant la recuite des pièces sans émail dans un foyer de charbon à l’extérieur pour tenter de leur donner du paysage







15 février 2025 : cuisson 282 (électrique 700° et 1230°)
argiles/formes/émail : idem que 281
réflexions : fin du pain de demi-porcelaine cuite à 1230 et calligraphiée au gosu sur de petites tasses. confirmation que ce n’est pas mon univers et pourtant elles se marient parfaitement avec des thés « verts »‘ (darjeeling, oolong / je ne les aime pas trop avec des sencha) et pour apprécier la couleur de thés plus sombres que l’on déguste pour la première fois (puerh, thés noirs). elles prennent une formalité posées sur des tenmoku-dai noirs à leur taille (outils pour le sencha). envie de créer ces dai en argile.
les « gengo » (zengo 玄) en un caractère fonctionnent comme des rappels importants au quotidien pour contrecarrer nos défauts… mais on se prend à les oublier car ils sont simplement là.




09 février 2025 : cuisson 281 (électrique 700° et 1230°)
argile : han-jiki (mi-porcelaine) de maruni. leçon acquise de la précédente cuisson : pas de déformation donc des formes simples. pas de galetage. aucun souci à 1230 et transparent 1230 (sango). aucune prise de kanyutage à l’encre (pas de micro fissure à la sortie du four à 150)
formes : simples mais tentative de casser la linéarité ou le « trop de ma-間 » par un extérieur peint au kuro-gesho (barbotine noire) puis retirer à la lame (avant le biscuitage). introduction de « bruit » et de lien entre les lignes (reprise du motif de 5 lignes) en ponçant au tampon jex vert.
pour les petites tasses pour le thé (puerh, oolong, etc), prévoir une taille pouvant contenir 2 gorgées. moins, cela frustre.
première sensation de comprendre le mot « lèvre » pour le bord d’un bol : il faut créer une lèvre inférieure agréable à embrasser
émail : sango-三吾 (transparent 1230), échec du kanyutage à l’encre sur le han-jiki. 杲 calligraphié au gosu après le biscuitage.
réflexions : confirmation que cela n’est pas mon univers mais je souhaite finir le pain d’argile avant de nettoyer tout l’atelier pour retrouver du rouge.
quand on crée des motifs sur de la porcelaine, soit c’est ultra-minutieux, soit on triche et le résultat final fait « moderne »
associer des ustensiles argiles rouges non émaillées et porcelaine blanche convient bien au oolong vert. pas aux puehr ni aux thés noirs qui vont mieux avec du rouge non émaillé seul.








30 janvier 2025 : cuisson 280 (électrique 700° et 1250°)
argile : han-jiki (mi-porcelaine) de maruni. je voulais tester des sets puehr en « porcelaine blanche » depuis septembre dernier mais un des inconvénients avec cette terre quand on travaille surtout avec des argiles rouges, c’est qu’il faut laver très soigneusement tous les outils de son atelier afin qu’il n’y ait pas de mélange (contaminations dans la blanche). rétrécit énormément lors des deux cuissons.
formes : mes sets habituels avec juste une attention donnée aux tasses : « mini-chawans » (ume). plus deux bols. toute porcelaine ne se prête pas bien aux formes non lisses. les déformations faites au doigt à cuir créent des failles qui se montrent à la cuisson finale
émail : après galetage, du 一吾 (ichigo : transparent haute température) de maruni : il faut vraiment le diluer suffisamment et se méfier des bulles.
différents tests de « gosu » : un « ancien » gosu (bleu), un noir, un cobalt, un vieux pot de gosu, tous dilués avec une pointe de funori (« liant » à base d’algue bouillie) : cobalt laid, noir bof, seul les gosu « bleu » ont de l’aji.
plus de l’oxide de fer jaune sur les pieds (qui donne des tons bordeaux bleutés sans émail mais devient noir sous l’émail).
les deux bols avec dessins de souffleurs, le reste avec des calligraphies de 茶 (cha, thé) et 花 (hana, fleur) : pour être utilisé dans chabana sansô
cuissons : biscuit 700 et 1250 (on m’a expliqué que pousser le four à 1270 use vraiment les résistances) : 1250 suffit pour l’ichigo
réflexions : plusieurs motivations pour ce test :
– avoir un set « blanc » pour apprécier la couleur des liqueurs de thés chinois et taiwanais que j’apprécie actuellement.
– l’inspiration des céramiques mexicaines monochromes (réfléchir à trouver des motifs ayant le sens du 間-ma, mais sans être symétrique : doit demander des années).
la porcelaine peinte requiert une minutie, un tempo, une application, un temps lent qui ne correspond à ce que je suis pour le moment. trop de contrôle, de rigueur, de patience. un bucheron n’est pas horloger. le chemin de la porcelaine et de son décor au pinceau ultra fin, avec éventuellement un premier dessin au crayon, ne correspond pas à ce que je suis. c’est peut-être juste rationaliser ma paresse, mon manque de rigueur, mon amateurisme. mais c’est aussi une histoire « d’énergie » : une calligraphie en kana n’est pas un zengo du daitokuji.
deux surprises à l’utilisation :
– sur la base des mêmes formes et « becs », cette porcelaine émaillée « goutte » franchement au versement (nécessité d’un « bateau » pour recueillir le flow perdu)
– conduction thermique : la chaleur de l’eau à 100 degrés brûle les doigts au moment du versement (alors que ce n’est pas le cas pour les terres rouges non émaillées).
nouvelles diverses : toit terminé pour le four à bois mais impossible de déplacer les 1t du four à gaz qui prend trop de place dessous. je dois prendre une décision sur le montage provisoire d’un premier four test en m’adaptant à la place restante. l’enjeu concerne l’emplacement de la cheminée et le percement du toit qui ne peut se faire qu’une fois…
le vidage de toutes les choses à jeter dans chabana sansô est presque terminé. l’aménagement du kura en galerie (refaire les deux planchers, poser des étagères) est en cours.








12 janvier 2025 : cuisson 279 (propane 950°)
argile : reste de juno (raoult & beck) et de prgi (sio-2.com)
formes : ume-wan pour les bols (ces formes m’émeuvent), sets gongfucha (forme encore inaccomplie : le gaiwan dans sa soucoupe fonctionne mais le set manque d’élégance). trois bols « ronds » qui gardent une âme via leur pied-fleur-d’ume
émail : sans, monocuisson avec sigilata galetée (en diagonale sur les 2 couches de sigilita jaune et rouge) uniquement à l’extérieur (galetage intérieur). sur la juno, la sigilita a créé un effet de traces noires non élégant à cette cuisson). cette série « les fragiles » restera associée à l’écoute de la fin de l’odyssée en audiobook anglais et à terre des hommes.
cuisson : four propane « raku » avec légère réduction à 950°. tentative de mettre des feuilles de bambou au fond des bols mais qui n’ont laissé aucune trace
réflexions : les bols sont désormais presque trop fins (2 « percés » que j’ai tenté de colmater avant cuisson avec de l’émail « argent » mais ce qui n’a pas suffi) mais à vrai dire, j’aime cette caractéristique
les couleurs orangées ne sont pas suffisamment chaudes à mon goût
j’ai envie de tester les différentes techniques de mata ortiz (magnésie / graphite / huile / diesel / savon / manganèse / piston de moteur) expliquée dans cette très intéressante vidéo







Vous devez être connecté pour poster un commentaire.